La Bienveillance
"Bienveillance, vous avez dit bienveillance?"
A quoi pensez-vous en entendant ou en lisant ce mot ?
J’imagine que vous pensez à un acte, une parole…aimable, douce, compréhensive… envers une personne chère, un ami.e, un client, un collègue…
En effet, lorsqu’on évoque la bienveillance, on pense souvent à celle que l’on donne à l’autre… beaucoup moins souvent songe-t-on à celle qui peut se donner à soi-même.
Être bienveillant envers les autres implique de prendre soin d’eux, d’être prévenant et à l’écoute de leurs besoins, d’user de gentillesse et de douceur et de mettre de côté le jugement.
La définition du dictionnaire Larousse le précise :
La bienveillance est une “Disposition d’esprit incitant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui”
La bienveillance est importante car elle permet de créer un environnement positif et de favoriser les relations humaines. Un sentiment de sécurité émerge lorsque on pratique la bienveillance avec autrui. La personne se sent accueillie, écoutée, prise en considération sans aucune forme de jugement ou d’évaluation.
Il est dès lors aisé de comprendre que la bienveillance peut aider à résoudre les conflits et à améliorer la communication.
En étant bienveillant envers les autres, on peut contribuer à leur bonheur et à leur épanouissement. Et on peut même avoir un effet positif sur la diminution du stress et de l’anxiété. La personne sent mieux dans sa peau et peut même éprouver une meilleure estime de soi.
Il y a bien longtemps, le sage Loa-Tseu l’a écrit :
« Un mot prononcé avec bienveillance engendre la confiance. Une pensée exprimée avec bienveillance engendre la profondeur. Un bienfait accordé avec bienveillance engendre l’amour. »
On l’a compris, Il est important de traiter les autres comme on aimerait être traité soi-même. C’est très porteur d’un impact positif et bienfaisant.
S’il semble très important de privilégier ce type de rapport avec nos semblables , il est tout aussi essentiel de se sentir soi-même bien dans sa tête, dans son corps, dans son cœur.
Et par conséquent, on peut en déduire que “lauto-bienveillance” est aussi très utile.
Autrement dit, la bienveillance que l’on pratique pour les autres peut ou même doit aussi s’appliquer à soi-même.
Il s’agit donc aussi d’être d’indulgent envers soi-même.
L’auto-bienveillance implique de s’autoriser l’expérience, l’apprentissage, l’imperfection, les erreurs.
Elle nécessite une cohérence, voire une congruence entre ce qui est pensé, ce qui est vécu et ce qui est dit.
Elle requière de chercher à se comprendre, au-delà des croyances transmises.
Elle demande une prise de conscience de ses besoins et ses limites.
Pas facile dans notre société à tendance judéo-chrétienne. Si l’on parle de prendre soin de soi, de s’écouter, de se respecter, d’accueillir ses erreurs, …on pourrait vite tomber dans le jugement de l’autre et être étiqueté « égocentré, égoïste, peu soucieuse des autres ».
La bienveillance nécessite de se distancer des croyances liées à la norme sociale, c’est-à-dire de la connotation sociale qu’on associe aux comportements.
La bienveillance vis-à-vis de soi nécessite de se permettre d’Etre ce que l’on est, en accueillant aussi bien nos vulnérabilités et nos zones d’ombre que nos forces et nos zones de lumière.
La bienveillance nous invite à cultiver une hygiène de communication avec nous-mêmes et à poser des actes respectueux de soi à soi.
Elle invite à développer une relation apaisée, respectueuse avec soi.
Elle incite à s’ aimer, à se considérer comme une amie ou un ami cher.
Et si on prend soin de soi, si l’on veille sur soi, en s’écoutant, on s’aligne et on se sent en congruence.
Cette auto-bienveillance est primordiale pour être plus présent aux autres.
Si l’on est bien avec soi-même, on sera ouvert et bienveillant de manière plus naturelle avec l’autre. Et les relations n’en seront que meilleures.
En conclusion, la bienveillance chemine, elle est itérative et plus complexe qu’il n’y parait.
On peut choisir de la donner, de la recevoir en fonction des moments et situations, et de se l’offrir surtout.
La bienveillance revient à s’accueillir et à accueillir l’autre tel qu’il est, du mieux possible, avec humilité et en conscience.
La bienveillance demande aussi à se défaire des jugements, des a priori, des croyances pour aller voir ce qu’il y a derrière, pour oser découvrir le chemin, pour aller à la rencontre unique de soi et de l’autre, de l’expérience, de la vivance au plus près de ce qu’elle est.
La communication bienveillante peut alors se comprendre comme une prise de responsabilité de sa propre communication et de ses propres actions… envers soi, envers autrui, au sein de la relation.
Alors ? Prenons soin de nous-mêmes ! Agissons avec nous-même comme avec notre meilleure amie ou ami.
- j’ai appris à prendre soin de moi, à me consacrer des moments privilégiés,
- je m’écoute de mieux en mieux, j’écoute cette petite voix intérieure,
- j’apprends à moins me juger,
- j’apprends à accueillir tout ce que je fais comme un apprentissage, une info pour faire mieux la prochaine fois, le cas échéant,
- j’apprends à m’aimer, à me respecter,
- je remplace le « il faut, je dois »par le « je m’autorise à »,
- je me fais confiance, je cultive l’estime de soi…
Je prends conscience de mon corps VIVANT, tout en ressentant une profonde détente.
Je calme mon mental en mettant mon corps en mouvement par des exercices de relaxation et de respiration, notamment.
Je réveille mon énergie interne grâce à des stratégies sophrologiques.
La sophrologie Caycédienne facilite les prises de conscience …
Elle accompagne chacun de nous pour ressentir ce qui peut émerger pour soi.
Elle permet de mieux vivre le quotidien et d’appréhender les aléa de la vie avec plus de sérénité.
La sophrologie est un apprentissage, elle devient même une façon de vivre différente, plus authentique, plus consciente.
Comme tout apprentissage, cela demande de la répétition, de la persévérance et de la volonté.
Et vous...?
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